Laissez aller
Ombre céleste sur son visage
Rayonnant d’une clarté divine.
Je perçois dans ses yeux défiler des images
Racontant les moindres de mes hardiesses
câlines…
***
Nous nous baladerons dans la rue
Habillés de nos pensées
Et le vent à nos corps nus
Ne cessera de chanter…
***
Laissons couler notre esprit dans une
clairière larmoyante
Du chant des sirènes et de nos voix
emmêlées.
Sentons les ondes douces de leur
présence cachée
Enlacer l’horizon de teintes vacillantes.
***
La divagation providentielle nous déconnectant d’un certain mode de pensée par l’apport désinvolte d’une certaine liberté, nous amène à l’état d’ange dont les ailes effleurent l’apogée.
***
Sans vouloir me vanter, je guette
La félicité secrète
Des instants cachés qui prêtent
Cette lucidité abstraite.
Mon pouce levé répète :
« Ne serai-je pas née poète ? »